(résumé de voyage rédigé plus de 7 ans après le déplacement sur base de mon carnet de note de l’époque)
Voilà déjà un peu plus de deux semaines que j’étais en Egypte. J’avais vu le grand sud, découvert les merveilles du centre du pays, navigué sur le grand fleuve et passé nombre d’heures dans les trains du pays… Mais j’étais désormais de retour dans mon hôtel du Caire, prêt à y passer la dernière partie de mon séjour.
A vrai dire il n’y avait plus qu’une ville sur mon planning ,et plus beaucoup d’argent dans ma bourse. Tellement peu en fait que je du me passer de nourriture quelques jours, ce qui me conduisit à des expériences curieuses comme des débuts d’hallucinations dans le musée du Caire…
Cependant le jour de ma visite à Alexandrie je n’en étais pas encore arrivé à de telles extrémités. Initialement je devais partir tôt, seul avec mon chauffeur, pour la ville côtière dont la seule évocation suffit à réveiller l’imagination. Mais malheureusement le tour-operator décida de rajouter à la dernière minute un couple de néo-zélandais qui ne furent prêts à partir qu’à passé dix heure, sachant que plus de trois heures de route nous attendaient…
C’est donc vers une heure et demi (le traffic ayant été fluide) que nous arrivâmes à Alexandrie, le chauffeur me déposant à la forteresse de Qaitbay, site de l’ancien phare d’Alexandrie, merveille du monde ayant résisté plus de mille cinq cent ans aux assauts des éléments avant de finir par s’effondrer sous l’action répétée de tremblements de terre. Le fort lui-même reprend une partie des matériaux de construction et est un édifice militaire assez classique composé d’une enceinte extérieure au large chemin de ronde enclosant une grande cour dans laquelle se trouve un donjon carré de plusieurs étage et flanqué de tourelles rondes aux coins.
J’y prenais le soleil en faisant le tour de l’édifice puis sortait attendre mon chauffeur. Celui-ci finit par arriver et me conduisit au musée archéologique, édifice poussiéreux et affichant le poids de ses années. Ses collections, principalement constituées d’objets greco-romains, étaient de qualité honnête quoique qu’aucune ne m’ait marqué comme étant un chef d’œuvre exceptionnel.
Continuant dans les visites, je me rendais à la nouvelle bibliothèque et y explorait les différentes expositions qui y étaient organisées : fouilles du port, manuscrits anciens, objets de la culture islamique… L’ensemble est riche et mérite bien une visite, contrairement à ce que pourrait croire un touriste trompé par le nom et la fonction première de l’édifice.
Enfin je finissais la journée par le site de Kom el-Dick, où divers vestiges d’un théâtre, de bains et de demeures romaines sont visibles, touche finale de ce voyage de trois semaines…
Au final un long séjour fatiguant, la chaleur ayant été parfois difficile à supporter, et un temps qui aurait pu être mieux exploité. Nombre de lieux intéressants n’ont pas été visités, et le budget prévu de 2000€ (avions, hôtels, déplacements, nourriture, cadeaux) s’avéra un peu trop court. Le choix du tour-opérator local fut sans doute une erreur, il y aurait probablement eu moyen de faire des économies en restant plus autonomes, mais au final je ne regrette pas ce voyage exceptionnel.
Pratique
Type : Voyage privé avec phases confiées à un tour-operators
Durée : Trois semaines
Logement : Hôtels au Caire, Aswan et Louxor, bateau de croisière entre Aswan et Louxor
Transport : Avion, train, autocar, transports en commun, taxi, voiture avec chauffeur
Documentation : Guide du Routard, Guide Bleu
Photos
Le carnet de voyage d'Eumène de Cardie 